Coupures des heures de travail de 750 agents de service au Québec :
Drummondville, le 24 janvier 2023 — Le député de Drummond, Martin Champoux, dénonce vivement la décision du gouvernement Trudeau de réduire d’un jour la semaine de travail de quelque 750 agents de l’assurance-emploi au Québec affectés au service à la clientèle. Ces coupures de service, estime le député, sont d’autant plus navrantes que l’on se trouve actuellement en pleine période de pointe hivernale, alors que les demandes affluent et que les prestataires font déjà face à des délais d’attente.
« C’est impensable que le gouvernement agisse comme ça à Service Canada, qui est déjà un service totalement contre-productif. Procéder à des coupures à cette période de l’année, où la demande est nécessairement plus forte en raison des travailleurs saisonniers, est inexcusable. Les citoyennes et citoyens de la région écopent déjà de délais d’attente qui pèsent sur leur budget, sans que le gouvernement vienne leur en rajouter une couche ! », s’indigne le député bloquiste.
Cette crise annoncée à Service Canada n’est pas sans rappeler le cafouillage dans le dossier des passeports du printemps dernier, alors que la hausse des demandes était prévisible à l’approche de l’été. Sous prétexte de l’atteinte de l’équilibre budgétaire, ces coupures auront indéniablement un impact sur les délais de traitement des demandeurs et sur le temps d’attente moyen de la ligne téléphonique destinée aux citoyens.
« Nous sommes encore une fois face à une déplorable démonstration d’incompétence de la part de ce gouvernement qui échoue lamentablement à assurer les services de base de l’État. Moins d’heures de travail pour les fonctionnaires, ça signifie inévitablement une réduction de la qualité et de la quantité des services à la population. C’est également faire des économies de bouts de chandelle sur le dos des travailleurs dédiés au service à la clientèle et les priver d’une journée de salaire. Cette décision du gouvernement Trudeau est lamentable sur toute la ligne et nous la dénonçons sans réserve », conclut Martin Champoux.